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La lettre du MMJ – N° 15. La crise finale du capitalisme est certaine ; la seule question c'est : quand ?

Pleine lune le 9 février à 08h35

 

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Éditorial

En 2013, je publiai un article intitulé : Crise finale du capitalisme ou 3e Guerre Mondiale ? Françaises, Français, réveillez-vous ! - agoravox.fr/actualites/international/article/crise-finale-du-capitalisme-ou-3e-137789 (+ de 100 000 vues), dans lequel je disais : "Ce que nous vivons, ce n’est pas une crise, c’est la plus grande escroquerie de l’histoire de l’humanité ! Il est plus que temps de nous réveiller et de foutre un bon « coup de pied au cul » aux banksters, aux multinationales et aux psychopathes qui dirigent le monde ! Ces fous veulent nous amener à une confrontation planétaire juste pour ne pas perdre le pouvoir." ; en 2020, le problème n'a pas fondamentalement changé ! On le sait, la crise finale du capitalisme est certaine ; la seule question c'est : quand ? Onze ans après la faillite de Lehman Brothers, l’éclatement d’une nouvelle crise financière mondiale semble imminent. Les signes précurseurs de la crise à venir sont :

  • l'amplification de la guerre commerciale menée par les États-Unis, au même moment qu’un ralentissement de la demande mondiale dû aux politiques restrictives de la réserve fédérale américaine et de la banque centrale chinoise ;

  • la crise industrielle globale liée au fait que le monde devient une économie de services, ce qui déstabilise les pays qui étaient essentiellement des économies industrielles ;

  • les investisseurs qui prendrent des risques irresponsables sur les marchés financiers (plus les taux d’intérêts sont faibles, plus les investisseurs sont incités à tout risquer pour rentabiliser leurs placements), le manque de rendement des titres obligataires devient alors une incitation permanente à la faute ;

  • l’énorme quantité de dettes privées aux U.S. qui ne seront pas remboursées (dette des étudiants U.S. : + de 1500 milliards de dollars, qu'ils ne pourront pas rembourser faute de futurs salaires conséquents ; une nouvelle crise des subprimes : beaucoup d’institutions de crédit américaines ont recommencé les mêmes bêtises qu’avant 2007, elles prêtent à nouveau à des ménages pauvres, avant de titriser ces crédits douteux et de les disséminer sur les marchés internationaux ; la dette des cartes de crédit : 1000 milliards de dollars environ) ;

  • les banques européennes ont beaucoup d'actifs pourris (les banques italiennes, les cajas espagnoles – les caisses d’épargne espagnoles ont subi de plein fouet les conséquences de la crise immobilière après avoir joué un rôle important dans le gonflement de la bulle immobilière – vont toujours mal ; les Landesbanken allemandes ne vont pas bien non plu et l’Allemagne a tout fait pour empêcher la BCE d’aller superviser de près ce secteur ; la Deutsche Bank donne régulièrement des signes de fragilité inquiétants) et contrairement à ce qu’elles répètent, les banques n’ont pas fini de nettoyer leurs bilans après la crise de 2008, bref nous sommes loin d’être à l’abri de la faillite d’un gros établissement bancaire européen ;

  • les banques chinoises sont complètement opaques (on ignore une grande partie de leur bilan), elles ont énormément prêté pour alimenter l’explosion immobilière, or des erreurs d’estimation des flux migratoires liés à l’exode rural chinois (qui touche plus d’une centaine de millions de personnes sur une décennie) ont entraîné des milliers de quartiers fantômes, vides aujourd’hui ... cette bulle immobilière pourrait crever d’un instant à l’autre ;

  • l’énorme endettement des entreprises dans le monde ;

  • l’indice Baltic Dry Index (BDI), un des indicateurs clés pour savoir où l’économie mondiale s’oriente, a plongé de 80% en 5 mois (allnews.ch/content/points-de-vue/commentaire-hebdomadaire-de-raiffeisen-50 / Baltic Dry Index has continued its dramatic fall – capital.com/baltic-dry-continues-to-plunge) .

Alors crise mondiale en perspective ? Nous dirigeons-nous vers une reprise achetée à crédit ou vers un ralentissement économique mondial d’une ampleur inédite ? Cette accumulation de dettes privées n’est pas viable, un moment va arriver où beaucoup d’investisseurs qui se sont endettés pour acheter des actifs financiers en pariant à la hausse des cours ne seront plus en mesure de rembourser leur dette, parce qu’ils n’auront plus assez de revenus venant de l’économie réelle (laquelle est en berne partout sur la planête), ils seront contraints de vendre leurs actifs, ce qui va retourner les marchés financiers, bref on est en présence des mécanismes à l’oeuvre dans toutes les crises financières, au moins depuis 1929. Les potentiels de croissance des économies ont été revus en baisse et la marge de manœuvre et la capacité de réponse est moins fortes qu’en 2008-2009. Certes 2019 a été une année record depuis 12 ans à la Bourse de Paris, avec un gain de 28 %, mais cette hausse est due exclusivement aux politiques monétaires généreuses et laxistes de la Fed et de la BCE. De plus, dix valeurs seulement du CAC 40 ont généré plus des deux tiers de la hausse de l’indice, avec un bond de plus de 60 % pour LVMH, de 59 % pour Airbus et de 95 % pour STMicroelectronics. Le montant des rachats d’actions a dépassé les 250 milliards d’euros en Europe, ce qui a aussi contribué à faire monter les indices. Fin novembre 2019, 57 % des obligations souveraines de la zone euro évoluaient à des taux négatifs, soit 4500 milliards d’euros sur un marché de 8000 milliards d’euros. Il est probable que les politiques monétaires ont atteint leurs limites, sous peine d’explosion du Système. L’économie mondiale est-elle plus vulnérable en 2020 qu’en 2008 ? La réponse est donc sans aucun doute possible : OUI.

 

 

Malheureusement, cette crise financière peut être, encore une fois comme en 2008, le prétexte à maintenir un système défaillant à flot, à faire avancer un agenda d'austérité et de privatisations, et cet agenda une fois contesté peut être suivi d'une aggravation de la répression d'état et de la crispation des pouvoirs en place ; pourtant ça n'arriverra pas comme cela, la prochaine crise pourrait bien être la crise finale.

 

 

Aux sources d'une crise financière : les bulles, mais la formation et l'explosion d'une bulle spéculative a toujours un impact sur le réel. Une bulle spéculative, ou hausse excessive des prix des titres financiers, reflète des attentes démesurées des investisseurs sur les profits qui seront générés par une entreprise et par le travail de leurs salariés, et sur la part qu'ils pourront en capter sous forme de dividendes ou d'intérêts. Les bulles c'est trop de capitaux qui cherchent des opportunités d'investissement. Enrichissement et accumulation sans fin des plus riches, multinationales qui rachètent leurs propres actions, retraites poussées vers un régime privé (casse et dévalorisation du système de retraite publics par répartition, promotion des fonds de pension), multinationales, encore, qui accumulent des quantités astronomiques de liquidités : c'est un véritable "mur d'argent" qui n'en finit pas de pousser les prix des titres financiers à la hausse et qui fait tenir les marchés.

 

 

Mais quand la bulle explose, qui touche-t-elle ? Certes, les titres financiers qui s'échangent sur les marchés sont principalement détenus par les personnes les plus fortunées ; pour autant, les personnes qui ont une partie de leur argent sur les marchés financiers ne sont pas toutes et tous à égalité devant un krach. D'abord parce qu'au moment où le marché se retourne, les mieux placés – les gros détenteurs de capitaux – se trouvent aux premières loges de l'information (grâce aux banquiers, avocats, fiscalistes et autres conseillers patrimoniaux à leur service). Ensuite parce que perdre une partie d'une fortune financière, certes importante, mais qui n'est qu'une cerise sur le gâteau d'un patrimoine et de revenus confortables ne veut pas dire la même chose que perdre les quelques économies qui constituaient votre seule réserve.

 

 

Mais le choc touche immanquablement les banques car elles sont au cœur des marchés financiers. Elles ont développé leurs activités sur les marchés en empruntant. Elles ont emprunté et continuent d'emprunter, souvent à un ou quelques jours, des quantités colossales de capitaux dont elles sont vitalement dépendantes. Elles empruntent aux marchés financiers : autres banques, multinationales, sociétés d'assurances, fonds de pension, fonds d'investissement, fonds monétaires, et derrière ces différents fonds, des particuliers. Avec ces emprunts, elles achètent des titres financiers (actions, obligations...) et autres paris sur les marchés. Pour des banques comme HSBC, BNP Paribas, Crédit Agricole et Deutsche Bank (4 plus grandes banques européennes avec un actif d'environ 2000 milliards d'euro - fr.statista.com/statistiques/882866/classement-banques-total-actifs-europe), les activités de marché représentent jusqu'à deux tiers de leur bilan. Ces activités sont dénommées : banque d’affaire, de marché ou de financement et d’investissement.

 

 

Mais les banques occupent aussi des fonctions centrales dans notre société, et il est quasi impossible de les contourner : moyens de paiement (comptes courants, cartes de débit, distributeurs de billets, virements), conservation de l'épargne, et financement des entreprises, du secteur public et des ménages par le crédit. Ces fonctions, que l’on rassemble sous le terme de « banque commerciale » sont des fonctions d'intérêt public, qui représentent environ un tiers de leur bilan.

 

 

Lorsqu'une bulle éclate, elle touche rapidement à la viabilité même de ces géants bancaires, car les titres financiers que ces méga-banques détiennent perdent de la valeur. Or, le capital apporté par les actionnaires (qui fait office de “coussin de sécurité” en cas de pertes), ne représente pas plus de 5% des engagements pris par les grandes banques (le ratio Mac Donough est de 8%, mais les prêts aux Etats ne sont pas pris en compte pour le calcul du ratio). La responsabilité financière des actionnaires étant (en l'état actuel du droit privé) limitée à leur apport, ce capital s'avère bien vite insuffisant. Un krach boursier peut donc vite causer la faillite d'une banque. Les banques se retrouvent donc dans l'impossibilité de rembourser tous leurs créanciers. En l'absence de sauvetage, les créanciers (banques, fonds d'investissement et autres fonds de pension) sont également touchés, et les faillites se répercutent en chaîne dans le système.

 

 

Ce qu'on ne doit pas perdre de vue, c'est que c'est une partie du patrimoine financier d'une minorité possédante de la population (créancière, donc) qui risque alors de disparaître. Pour ce qui est des comptes bancaires, la loi les protège jusqu'à 100000 euros par personne et par banque, et il est difficile d'imaginer qu'on aille y piocher en premier tant ce type de décision est inacceptable pour la population. Ce ne sont donc pas les comptes courants qui sont le plus à risque, bien au contraire. Pourtant c'est bien par eux que sont justifiés les sauvetages bancaires comme ceux auxquels nous avons assisté entre 2008 et 2011.

 

 

Une des choses que l'on retient de la crise de 2008 c'est qu'il a fallu sauver les banques et que cela nous a coûté très cher : sur l'ensemble de l'UE, ce sont 1400 milliards d'euros qui ont été nécessaires pour recapitaliser les banques et couvrir leurs pertes, sans compter les centaines de milliards de garanties. Nous n'avions pas d'autre choix, nous a-t-on dit. Ce sauvetage a été inconditionnel et uniforme, et il a, in fine, permis de maintenir le statu quo. C'est la peur du chaos qui a été agitée cette fois-là, et il y a fort à parier que le même spectre sera agité devant nos yeux lors de la prochaine crise financière. Éviter les écueils de 2008 et de la réponse politique à laquelle nous n'avons pas su résister suppose de comprendre comment et surtout pourquoi ce discours s'est imposé.

 

 

Nous pourrions dire "tant pis pour ces banques, laissons-les tomber". Sauf que nous le savons bien : la faillite des banques par leur côté "banque d'affaire active sur les marchés financiers" c'est aussi la faillite des banques commerciales qui font partie des mêmes institutions. Lorsque la banque d'affaire fait faillite, c'est l'ensemble, banque d'affaire ET banque commerciale, qui fait faillite. Les comptes bancaires des particuliers et des entreprises au sein de ces banques ne sont alors plus accessibles, et plus aucun paiement (retrait, carte, virement) n'est possible pour les clients des banques en faillite - pendant un certain temps au moins. Sans compter la perspective de faillites en chaîne parfois dépeinte comme un "effondrement total du système financier". Il y a de quoi paniquer. Le terreau est alors fertile pour faire accepter un "état d'urgence" qui nous prive de tout temps de réflexion.

 

 

Nous nous retrouvons capturés dans une "alternative infernale" qui nous donne le choix entre la peste ou le choléra, entre le chaos le plus complet ou un sauvetage immédiat par l'Etat. Nous nous retrouvons coincés parce qu'il n'y a pas moyen de laisser tomber les comptes courants et l'épargne bancaire de la population, et parce qu'il est devenu inenvisageable de laisser les pertes des banques se répercuter sur les fonds de pension, les sicav et autres produits d'investissement, puisque cela aussi pourrait avoir un impact sur les petits épargnants. Et alors que nous sommes sous le choc et quelque peu sidérés, commence une série de mesures dont on ne réalisera la portée qu'une fois remis de nos émotions.

 

 

S'il peut être nécessaire de sauver les banques, il nous faut déconstruire dès à présent le discours du chaos qui cherchera à nous unifier derrière une menace commune alors qu'à l'évidence, selon où l'on se trouve dans la société, on n’affronte pas la situation avec le même point de départ. Il faudra donc faire le tri.

 

 

Cette inégalité de situation se doit d'être au cœur de notre pensée de la crise et de sa résolution. Si l'on ne fait pas le tri entre qui voit ses capitaux sauvés et qui les perd, on sauve tout le système financier, en ce inclus ceux qui en ont bien profité jusque-là et pourront continuer allègrement à extraire de la valeur des sols, de notre travail et du vivant en général pour leur profit personnel. En d'autres termes, un sauvetage indifférencié encourage le maintien d'un système défaillant qui ne cesse d'accélérer le creusement des inégalités et la dégradation des conditions d'existence sur terre. C'est le cas depuis 2008, les réformes du système financier n'ayant mené nulle part. En effet, vu l'ampleur du désastre économique, social et écologique, et vu la menace de prochaine crise financière, nous ne mentionnerons pas les réglementations mises en place depuis 2008 qui, malgré - ou plutôt à cause! - de leur épaisseur (des dizaines de milliers de pages de réglementations européennes et nationales) n'ont rien modifié des problèmes de fond posés par le système bancaire et financier actuel. Des députés français en sont encore à tenter de s’opposer au peu qui a été mis en place, voir la réaction de l’ONG Finance Watch à la résolution discutée le 06/01/2020 à l’Assemblée Nationale : finance-watch.org/les-deputes-francais-ne-doivent-pas-bloquer-la-finalisation-des-accords-de-bale-iii/

 

 

Faire le tri permet d'une part de diminuer la facture du sauvetage, et d'autre part de restaurer une forme de justice sociale. En d'autres termes, on doit se permettre de faire la différence entre une personne qui, si elle perd les montants qu'elle avait investis directement ou indirectement dans la banque, pourrait voir se dégrader ses conditions d'existence dans des domaines essentiels (logement, santé, ...) et une personne pour qui les choses ne changeront pas fondamentalement puisque la perte ne représente qu'une partie de son patrimoine et que cette perte ne l'empêchera pas de maintenir des conditions de vie privilégiées. Certes c'est un sujet délicat, mais nous n'avons pas d'autre choix que de l'affronter, et donc de confronter les intérêts en place à la nécessité de la situation. Cela suppose que nous puissions construire et maintenir un rapport de force suffisant et pendant suffisamment de temps, et que nous acceptions l'idée qu'il y aura destruction inévitable de capital, que ça ne signifiera pas nécessairement destruction de valeur, et que cela pourra même devenir une opportunité. Pour cela, nous devons en parler concrètement et plus largement, au sein des mouvements militants, associatifs et syndicaux. Nous devons nous raconter d'autres histoires que la répétition des mêmes défaites.

 

 

L'acte de sauvetage est un acte de socialisation dont nous pouvons tirer parti. À partir de 2008, les rachats, dans l'urgence, de banques en faillite par les états auraient pu être le début d'une renaissance d'un secteur public bancaire en Europe : la Grande-Bretagne rachetait la Royal Bank of Scotland, l'Espagne, Bankia, etc. Cela dit, les discours gouvernementaux ont été uniformes : le rachat serait suivi d’une restructuration aux frais de l'Etat et d'une revente à des intérêts privés. En cas de crise financière, d'autres sauvetages bancaires sont à envisager. Alors pourquoi ne pas nous donner les moyens d'aller au bout de la possibilité qu'il comprend ? Certes, défaire un tel sac de nœuds demande plus d'efforts qu'un sauvetage indifférencié, mais cela en vaut largement la peine.

 

 

Voici quelques propositions en ce sens avant d'appliquer une réforme monétaire fondamentale telle que proposé par le MMJ :

Une séparation des activités bancaires et mettre les activités de marché en liquidation judiciaire. Cette proposition demande à être précisée et travaillée, car il faudra être en mesure de faire le tri entre les créanciers : qui pourra être indemnisé et comment, et qui perdra une partie ou totalité du capital investi. Il s'agit d'éviter à tout prix de reproduire la catastrophe du cas Dexia en 2011, en pleine débâcle, la Belgique acquérait Dexia Banque Belgique et gardait, avec la France et le Luxembourg, la maison-mère, chargée de titres financiers invendables (Dexia SA). Dexia SA est encore et toujours entre les mains des Etats, et ce n'est pas un cadeau : à plusieurs reprises ils ont réinjecté plusieurs centaines de millions d'euros, et les garanties accordées par la Belgique (40 milliards d'euros!) viennent d'être prolongées (lecho.be/entreprises/banques/l-europe-prolonge-les-garanties-d-etat-de-dexia/10166565.html) alors qu'une crise financière pointe. Plutôt qu'une "gestion en extinction" étalée sur des années, aux frais de la population, il faut donc envisager une faillite dont les coûts seraient assumés par les plus gros prêteurs.

 

 

C'est donc des sauvetages partiels et conditionnels des banques qu'il faudra faire, c'est à dire un non-remboursement d'une partie des créanciers et le rachat des activités de banque commerciale à l'euro symbolique par l'Etat (une banque en faillite n'a plus aucune valeur sur le marché et ses actionnaires ne sont donc pas en position de négociation favorable !). Il est donc possible alors de racheter une banque pour 1 euro symbolique. Cela n'a rien d'une proposition fantaisiste : en Espagne, l'Etat a ainsi vendu Banco Populare à la banque internationale Santander au prix de 1€. Il reste ensuite bien sûr des coûts à assumer pour remettre la banque sur pieds - et c'est là qu'un tri doit être fait : qui parmi les créanciers récupérera sa mise, qui perdra et dans quelles proportions. La question de l’indemnisation des petits actionnaires doit aussi être posée.

 

 

C'est donc une socialisation des banques, une redéfinition de leur mission et d'une dé-financiarisation de l'économie par un retour du commun que l'Etat doit mettre en place. C'est une exigence de socialisation effective, car sauver une banque, c'est en devenir propriétaire et reprendre la maîtrise d'une fonction d'intérêt public. Il conviendra d'affirmer immédiatement que le sauvetage sera suivi d'une redéfinition de la mission de la banque et d'une mise sous contrôle citoyen pour que ces activités soient effectivement remises au service de la population.

 

 

En matière bancaire, il s'agirait de rétablir, dès aujourd'hui, un secteur bancaire public et coopératif. Il est démontré, tant par l’histoire pré-années 1980 que par l’examen de la situation dans des pays où le secteur bancaire public est encore fort, que celui-ci amortit le choc des crises et permet aussi une meilleure accessibilité aux services bancaires (réseau d’agences, disponibilité des employés, accès aux services de base pour toutes et tous) et un appui aux politiques publiques (transition énergétique, financement d’infrastructures, etc.) à des conditions plus favorables.

 

 

Des transformations de taille sont nécessaires si l'on veut se protéger des crises financières à venir. Elles supposent de se détacher des marchés financiers, de retrouver une autonomie d'investissement et de production en-dehors de ces marchés. Pour cela, il nous faut disposer de systèmes de financement à même de soutenir la reprise en main de l'outil de production par ceux et celles qui le font fonctionner et l'utilisent (le peuple français !) ; il nous faut rétablir, pleinement et à contre-courant des tentatives dangereuses qui se trament, le système de retraite par répartition fondé sur la cotisation ; il nous faut redonner toute sa place à la sécurité sociale, refaire du logement social une priorité. Autant de moyens de se passer des marchés financiers, de se libérer de leur emprise, et de se donner la liberté et le pouvoir de les abandonner, pour q'enfin nous puissons nous débarrasser définitivement de ce cancer que sont ces « marchés financiers » … qui, de toute façon, ne se remettront pas de la prochaine et dernière crise !

Avec la participation d'Aline Fares

 

 

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Banques & banksters

 

RAPPEL : L'argent dirige le monde... le lanceur d’alerte John Perkins dévoile le secret de l'Empire mondial – kla.tv/15589

 

Jean Claude Werrebrouck. Le 1 février 2020 : RETRAITES PAR CAPITALISATION: QUELLE EST LA NATURE PROFONDE DU TERRAIN DE JEU ?. " Beaucoup s’étonnent du double mouvement de la croissance de la dette et de l’épargne. Les valeurs correspondantes n’ont jamais été aussi élevées et il conviendrait d’en expliquer le moteur à un moment où l’on voit la finance s’intéresser à la réforme des retraites en proposant les services d’une capitalisation. Le présent article tente de proposer un éclairage sur la question."…" L’endettement du Trésor américain en 2019 fut tel qu’il a fallu émettre 11500 Milliards de dollars d’obligations publiques, soit plus de la moitié du PIB américain. Aucune épargne correspondante ne pouvant absorber une telle masse, un marché sensible, celui du « REPO », - le lieu d’échanges de liquidités à court terme entre institutions financières - devait en conséquence connaitre une brusque hausse des taux. Devant les conséquences de ce danger immédiat (dévalorisation massive de l’ensemble des actifs et effondrement des cours en Bourse) la FED est intervenue pour créer fictivement l’épargne correspondante…avec bien sûr alourdissement de son bilan à l’actif et au passif. Au moment où nous écrivons ces lignes la FED continue d’éteindre l’incendie sur le « REPO »." …" La retraite par capitalisation, contrairement à ce qu’affirment ses défenseurs, ne fait pas automatiquement grossir l’investissement macroéconomique. A l’inverse, elle déplace le centre de gravité du jeu économique : moins d’économie réelle et hypertrophie d’une finance simplement spéculative et improductive. Le résultat est une croissance quantitativement plus faible, et qualitativement plus inégale. De tout ceci, il faut tirer une conclusion fort pratique : parce que l’économie réelle est plus solide que l’économie financière, il est sage de faire reposer l’avenir des retraites sur le travail et donc la répartition. Mais Il faut aussi immédiatement ajouter que la répartition également affectée - certes de plus loin - par la financiarisation généralisée, une véritable réforme des retraites passe aussi par la dé-financiarisation de l’économie. Ce qui nous renvoie en priorité sur la « mère des réformes », c’est-à-dire la réappropriation par les Etats de tout ce qui est en amont de la finance, et en premier lieu la création monétaire. Ceci nous renvoie à l’important dossier de la « monnaie pleine » sur lequel le blog s’est parfois penché. Tout ancrage de l’avenir des retraites sur les marchés financiers tels qu’ils sont, est une opération extrêmement risquée." - lacrisedesannees2010.com/2020/02/retraites-par-capitalisation-quelle-est-la-nature-profonde-du-terrain-de-jeu.html / le 10 janvier 2020 : DEMAIN UN NOUVEAU MARCHE : CELUI DU TRADING DES POINTS DE RETRAITE... " Bien évidemment, si un tel marché devait advenir le prix du point de retraite pourra s’éloigner de la valeur administrativement fixée, un peu comme du temps de l’étalon-or où chaque monnaie pouvait connaitre un cours légèrement différent de celui défini par le poids en métal précieux. C’est dire que sur une valeur solide, (merci la bureaucratie), les traders à venir, pourront parier sur les fluctuations de prix et s’octroyer de généreux bonus au nom d’un intérêt général bien compris. Black rock a mieux à faire que de s’attaquer à des « bouts de retraite par capitalisation ». S’il veut faire du lobbying intelligent, il doit attendre la fin des grèves, attendre la fin de la résistance populaire, et proposer, à terme, un gigantesque marché des points de retraite. Mais peut-être y -a- t-il pensé avant nous." - lacrisedesannees2010.com/2020/01/demain-un-nouveau-marche-celui-du-trading-des-points-de-retraite.html

 

 

Valérie Bugault. La guerre du droit n’aura pas lieu. Requiem pour la France, ancien État-nation. le 23 janvier 2020. " la France a d’elle-même consciencieusement renoncé à ses fondamentaux historique, c’est-à-dire qu’elle a volontairement renoncé à exister. Il ne faut donc pas s’étonner aujourd’hui de la volonté, ferme et définitive, des différents « gouverne-e-ment » français de faire disparaître l’entité politique française, en tant qu’État-nation, en la scindant et en la fusionnant dans le magma – dont la vocation est ab initio fédéraliste et globaliste – appelé « Union Européenne ». Cette Union Européenne n’est rien d’autre qu’une imposture institutionnelle chargée de valider politiquement la domination irrémédiable des puissances d’argent sur les populations. Elle est le premier pas institutionnel vers le Gouvernement Mondial. D’autres pas institutionnels existent, comme celui vers la création d’une monnaie mondiale dématérialisée contrôlée par les banquiers et leurs affidés…" - lesakerfrancophone.fr/la-guerre-du-droit-naura-pas-lieu

 

 

A propos des retraites et de notre force collective en cas de crise financière. Aline Fares. " S’opposer au démantèlement des systèmes solidaires de retraite et de soins de santé, en France et ailleurs, empêcher coûte que coûte ce démantèlement, c’est se donner la possibilité de résister au discours du chaos et au gouvernement par la peur." - facebook.com/notes/chroniques-dune-ex-banqui/a-propos-des-retraites-820371605095934/

 

 

Un système monétaire mafieux a pris les Libanais en otage et les menace de famine. Liliane Held-Khawam le 12 janvier 2020 - libnanews.com/un-systeme-monetaire-mafieux-a-pris-les-libanais-en-otage-et-les-menace-de-famine-par-liliane-held-khawam

 

 

"La Monnaie, hier, aujourd'hui et demain.

Du diktat des banquiers à une civilisation adulte".

Préface : Serge Latouche

4e de couv. Après lecture de cet ouvrage, la monnaie n’aura plus de secret pour vous. Vous découvrirez tout sur les banques, les cercles du véritable pouvoir en Occident, le fonctionnement des instances monétaires actuelles et les alternatives à ce système inique et violent. Ce livre, à caractère politique, vous permettra de nourrir votre réflexion sur la monnaie et la démocratie, et d’envisager la société sous un nouveau regard. La monnaie n’est qu’un moyen pour mobiliser l’énergie humaine et son émission devrait légitimement appartenir aux institutions représentant les citoyens, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui ! Notre société est fondamentalement absurde et profondément injuste du fait de ce système monétaire à l’origine des épisodes de dépressions dont souffrent les économies capitalistes depuis le début de leur histoire, c’est-à-dire depuis « l’invention » de la monnaie par les banquiers. Le capitalisme, ce système mortifère où règnent la monnaie-dette et son corollaire, la pensée de marché, connaît en permanence des crises annonciatrices de son effondrement… Ne serait-il pas temps de passer à autre chose ?

 

Marc Jutier est né à Paris en 1962. Ingénieur de l’École polytechnique de Montréal, il est président de Fraternité Citoyenne, un club de réflexion dont l’objectif est d’élaborer des propositions d’amélioration de la gestion de la cité. Il a beaucoup voyagé en Asie et en Amérique avant de revenir en France pour être candidat aux élections législatives de 1997. Sympathisant et adhérant du parti Les Verts de 2003 à 2005, il s’est présenté de nouveau aux élections législatives en Dordogne, en juin 2017.

 

Introduction  mouvement-monnaie-juste.com/introduction 

Table des matières  fraternitecitoyenne.com/liens-du-livre 

 

En librairie en France : GIBERTDECITREmollatfnacleslibraires.frPasserelleslalibrairie.comEyrollesdialoguesIciLibrairieRakutenLIBRAIRESDEL'ESTL'INTRANQUILLECoiffardLibrairie DétoursLibrairieAlKitablecteurs.comCulturaMADISONLibRairiEvYSAURAMPSlibrairiesFuretdunordGRANGIERChasseauxLivres / au Québec : Renaud-BrayLibrairie MartinARCHAMBAULT / en Belgique : Diffusion Nord-Sud / en Suisse : Franceloisirs.chHEIDIFFUSION

 

 

Je peux venir dans votre ville pour une conférence d'une heure et plus selon les questions. N'hésitez pas à me contacter pour convenir d'une date. Je suis également disponible pour tout interview (presse officielle ou sur internet). La presse parlera peu ou pas de cet ouvrage qui est un concentré de subversion. Je compte donc sur le bouche-à-oreille … alors, bien entendu, je vous remercie par avance de bien vouloir faire connaître cet ouvrage à vos amis et contacts.

 

 

Souvenirs :

Dominique Doré, 20 ans d'expérience des SELs (Système d'échanges locaux) - youtu.be/eP2EbN4nRtM

Les Affranchis de l’an 2000 par M.-L. DUBOIN (publié en 1984) – economiedistributive.fr/Les-Affranchis-de-l-an-2000 / economiedistributive.fr/IMG/pdf/les_affranchis_de_l_an_2000_-_marie-louise_duboin.pdf (texte intégral)

 

 

International

05.02.2020 - « Les USA ont déclenché la guerre directe, la Russie n’a d’autre choix que de répondre » - zejournal.mobi/index.php/news/show_detail/19240

05.02.2020 - Le F-35, l'avion à 428 milliards de dollars qui ne sait pas tirer. Le programme du Pentagone accumule les écueils rédhibitoires - korii.slate.fr/tech/aeronautique-militaire-f-35-avion-428-milliards-dollars-ne-sait-pas-tirer

05.02.2020 - L’armée US aux portes de la Russie - parstoday.com/fr/news/world-i85195-l%E2%80%99arm%C3%A9e_us_aux_portes_de_la_russie

04.02.2020 - La Turquie fait abattre 4 officiers du FSB russe - voltairenet.org/article209115.html

03.02.2020 - Navire espion US au Venezuela - parstoday.com/fr/news/world-i85161-navire_espion_us_au_venezuela!

03.02.2020 - Le missile Satan 2 et le dernier système antiaérien S-500 seront bientôt livrés à l’armée russe - sptnkne.ws/Bpme

02.02.2020 - Arme hypersonique: l’armée US inquiète face à la domination russe - sptnkne.ws/BnKp

31.01.2020 - Le Brexit et la trahison du thatcherisme - francais.rt.com/opinions/70929-brexit-et-la-trahison-du-thatcherisme "Le locataire de Downing street a indiqué dans la foulée qu’il ne se rendrait pas à Davos « parce qu’il y a plus urgent à faire que d’aller trinquer avec les milliardaires ». Démagogique ? Peut-être. Mais doit-on également moquer ainsi un programme qui s’engage à réinvestir massivement dans les services publics (notamment la santé), les infrastructures (notamment ferroviaires), et à rééquilibrer les priorités en faveur des régions les plus déshéritées ? Le premier ministre vient même de renflouer un transporteur aérien dont la faillite aurait laissé à l’abandon nombre de liaisons régionales. Une décision contraire aux règles de l’UE – mais aussi une « trahison du thatchérisme », selon le quotidien conservateur The Telegraph. Boris Johnson s’est-il converti au bolchevisme ? C’est peu probable. Mais au lieu de faire un bras d’honneur aux classes populaires après que celles-ci ont assuré sa victoire, il projette sans doute de s’ancrer à long terme au sein de celles-ci, en profitant du fossé qui s’est creusé entre les ouvriers et une « gauche » favorable à l’UE et à l’ouverture des frontières."

30.01.2020 - Les USA demandent à Israël de frapper les cibles russes en Syrie (source militaire) - presstv.com/Detail/2020/01/30/617433/T4-la-Russie-sera-bombarde "À plusieurs reprises, les forces US ont barré la route aux convois militaires russes sur l’autoroute stratégique M4 qui relie Hassaké, Alep et Idlib et qui donne surtout sur la base aérienne de Qamishli. Mardi, un violent face-à-face, secondé par des unités d’hélicoptères russes, a fini par dissuader les Américains de faire place nette et de dégager cette autoroute stratégique."

30.02.2020 - CHILI : la peur change de camp ! - agoravox.tv/actualites/international/article/chili-la-peur-change-de-camp-84722

29.01.2020 - Erdogan pose un ultimatum aux États-Unis sur les chasseurs F-35 - sptnkne.ws/Bk9G

29.01.2020 - L'armée syrienne annonce avoir repris une ville stratégique de la province d'Idleb - francais.rt.com/international/70850-armee-syrienne-annonce-avoir-repris-ville-strategique-province-idleb

28.01.2020 - Global Britain : la face cachée du Brexit - L'éclairage de Jacques Cheminade – youtu.be/2UU-v2zvNcc

28.01.2020 - Coup dur pour la CIA en Afghanistan : le commandement des opérations clandestines contre l'Irak, l'Iran et l'Afghanistan décapité dans la destruction d'un E-11 A BACN à Ghazni. Selon le renseignement militaire russe, de hauts responsables opérationnels de la CIA sont morts dans la destruction de l’E-11 À BACN dont un certain Michael D’Andrea alias l’ayatollah Mike, l’un des responsables de la campagne des assassinats ciblés en Irak, Iran et Afghanistan. Dix-huit autres responsables opérationnels de l’agence sont soit morts ou portés disparus (trois auraient été capturés) selon des sources locales afghanes. - strategika51.org/2020/01/28/coup-dur-pour-la-cia-en-afghanistan-le-commandement-des-operations-clandestines-contre-lirak-liran-et-lafghanistan-decapite-dans-la-destruction-dun-e-11-a-bacn-a-ghazni/ / Avion US abattu en Afghanistan : le responsable du meurtre de Soleimani éliminé ? - lecridespeuples.fr/2020/01/28/la-vengeance-contre-le-meurtre-de-soleimani-se-fait-elle-ressentir-en-afghanistan/

27.01.2020 - L'Ukraine relance le conflit dans le Donbass : le calendrier atlantiste l'exige - russiepolitics.blogspot.com/2020/01/lukraine-relance-le-conflit-dans-le.html

27.01.2020 - Radio-Québec « Les hommes libres parlent… » - tvs24.ru/libre-consentement-eclaire-fr/watch/82/radio-qu-bec-les-hommes-libres-parlent/

26.01.2020 - Russie : les USA commettent en Syrie l'erreur qu'ils ont commise en Irak. - french.presstv.com/Detail/2020/01/26/617129/Syrie-les-USA-commettent-encore-leur-erreur-en-Irak - Ce membre de la délégation russe au Conseil de sécurité a également noté que l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques est sous le contrôle des États-Unis, qui font pression sur l’instance pour falsifier les faits et les réalités. Quoi qu'il en soit, tôt ou tard, la vérité sera révélée, comme ce fut le cas des allégations de l'ancien secrétaire d'État américain Colin Powell selon lesquelles l'Irak possédait des armes chimiques. Le journal russe a affirmé que « les États-Unis ont encore une fois répété en Syrie leur erreur commise en Irak et tout le monde découvrira que l'Amérique ment ».

25.01.2020 - Syrie : un général de division russe "capturé", les USA ont déclaré la guerre à la Russie - presstv.com/Detail/2020/01/25/617017/Syrie-1er-clash-arm-USARussie

23.01.2020 - Sur fond de provocations américaines, Iran-Syrie-Russie mettent sur place un réseau de missiles anti-US Air Force - presstv.com/Detail/2020/01/23/616802/Syrie-un-reseau-de-missiles-anti-US / Poutine appelle à un sommet en 2020 des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU - francais.rt.com/international/70622-poutine-appelle-sommet-2020-cinq-membres-permanents-conseil-securite-onu

16.01.2020 - Des millions d’euros d’aides agricoles détournés, décryptage d’un scandale européen - theconversation.com/des-millions-deuros-daides-agricoles-detournes-decryptage-dun-scandale-europeen-129490

 

 

Analyses

Le rêve des uns et le cauchemar des autres. Michel Raimbaud le 20 janvier 2020 - mondialisation.ca/le-reve-des-uns-et-le-cauchemar-des-autres/5640844 - Sommes-nous tous des Américains ? Raison de plus pour apostropher les innombrables propagandistes du « rêve américain », pour interpeller les multiples adeptes et apôtres de cette « dame bêtise », Mère des gens sans inquiétude, Mère de ceux que l’on dit forts, Mère des saintes habitudes, Princesse des gens sans remords, que stigmatise Jacques Brel : Salut à toi Dame bêtise, toi dont le règne est méconnu, Mais dis-le moi, comment fais-tu, Pour avoir tant d’amants, et tant de fiancés, Tant de représentants et tant de prisonniers, Pour tisser de tes mains tant de malentendus, et faire croire aux crétins que nous sommes vaincus. On n’arrête pas ce qui est en marche, qu’il s’agisse de la république ou de la civilisation. Cinq siècles et des poussières après la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb, un certain Colombani allait découvrir que « nous sommes tous des Américains », assertion relevant de la méthode Coué, aurait-on dit jadis. Il n’en est rien. Malgré les efforts ardents des beautiful people qui gouvernent notre vieux pays, c’est toujours du wishful thinking… D’ailleurs, serait-il vraiment sage pour un pays aussi cartésien que la France de faire comme si nous étions tous des compatriotes de Debeliou, de Donald Trump, John Bolton, Rumsfeld, Pence ou Pompeo ? Si tel n’est pas le cas, quoi qu’en pensent nos élites vol-au-vent, de quel droit un gouvernement s’engage-t-il au nom du peuple français, mais sans son accord, dans des aventures dangereuses. Pourquoi s’enferre-t-il sur des positions injustes et illégales, au mépris du droit international, des principes de la charte onusienne, violant les principes dont notre pays, membre permanent du Conseil de Sécurité, est censé être le gardien ? Est-il nécessaire de manifester une solidarité sans faille aux pays agresseurs, l’Amérique et ses complices orientaux, adeptes des «frappes punitives», des crimes de guerre, des occupations illégales de territoires (syriens, irakiens ou autres), des sanctions inhumaines ? Est-il compréhensible que, dans l’affrontement actuel entre Washington et Téhéran, l’on choisisse d’appeler à la retenue et au retour à la négociation la partie, déjà sous blocus et sous sanctions, dont un officiel vient d’être assassiné ? Est-il honorable que l’on marque sa solidarité avec un Etat qui viole systématiquement lois internationales et souverainetés, vole ouvertement le pétrole syrien et pratique l’assassinat ciblé au nom d’une « doctrine Bethlehem d’autodéfense préventive » ? Non, décidément, face aux évènements dramatiques qui menacent à tout instant de faire exploser la poudrière du Moyen-Orient, mettant en péril une paix mondiale plus fragile que jamais, la France n’a rien à gagner à s’aligner systématiquement sur des gouvernements sans foi ni loi ni vergogne. Vingt ans après la question idiote de Debeliou, dans nos pays où l’on s’arroge « le droit de dire le droit », tout se passe comme si penseurs et décideurs n’avaient pas encore saisi « pourquoi ils nous haïssent tant ». A l’heure de tous les dangers, ne serait-il pas urgent d’accélérer la réflexion et surtout d’en tirer les leçons ?

18.01.2020 - Appel aux armes, l’Otan mobilisée sur deux fronts par Manlio Dinucci – voltairenet.org/article208956.html

 

France

04.02.2020 - Emmanuel Macron : les illusions passent, les gaffes demeurent … - bvoltaire.fr/emmanuel-macron-les-illusions-passent-les-gaffes-demeurent/

29.01.2020 - Un citoyen franco-libanais invective Macron à Paris – youtu.be/gqaRhnE8Kf0

22.01.2020 - Quand l’échelle locale devient l’espace des possibles – reporterre.net/Quand-l-echelle-locale-devient-l-espace-des-possibles - Mathieu Rivat, dans « Ces maires qui changent tout », raconte à travers le témoignage de six maires, combien « l’endroit où nous vivons » offre un espace où l’innovation sociale et écologique, où la pratique démocratique sont plus faciles et plus efficaces.

27.01.2020 - Une commune bretonne impose l’agriculture bio et paysanne à 400 propriétaires - reporterre.net/Une-commune-bretonne-impose-l-agriculture-bio-et-paysanne-a-400-proprietaires

 

 

Écologie, consommation, santé, autres …

La croissance économique consumera l’Amazonie jusqu’au dernier arbre. Bien que l’année 2019 ait été celle d’une prise de conscience mondiale de la destruction de l’Amazonie, cette dernière continue pourtant à s’approcher dangereusement de son point de bascule. C’est là le constat alarmant de chercheurs qui tirent une énième sonnette d’alarme quant à la surexploitation de cette région dans un seul et unique but de profit. L’impact anthropique menace de transformer de grandes parties cette forêt tropicale – le plus grand réservoir de biodiversité au monde – en savane. Pire encore, pour satisfaire ce système productiviste, la déforestation de l’Amazonie brésilienne a presque doublé entre 2018 et 2019. Rien d’étonnant sachant que les rouages du système économique, basé sur la croissance, n’ont pas changé. Les défenseurs de la forêt autochtones sont quant à eux intimidés et brutalisés, allant parfois même jusqu’à l’assassinat. L’ONG Humans Right Watch dénonce aujourd’hui l’impact catastrophique de la présidence de Jair Bolsonaro, tant sur l’environnement que sur ceux qui l’habitent ou tentent de le protéger. Et malheureusement, il n’est pas le seul à alimenter obstinément ce délire collectif de croissance infinie dans un monde aux ressources pourtant limitées. - mrmondialisation.org/la-croissance-economique-consumera-lamazonie-jusquau-dernier-arbre

OGM, GÉO-INGÉNIERIE, CLIMAT... VANDANA SHIVA DÉNONCE LES MENSONGES DES INDUSTRIELS - femininbio.com/agir-green/actualites-nouveautes/vandana-shiva-non-aux-mensonges-climat-96126

Un réparateur de lave-linge montre pourquoi ils ne sont plus réparables aujourd'hui - youtu.be/IUadU9GK4nI

PUTAN CLUB - State of French Capitalism / Etat du capitalisme français - vimeo.com/387404875

PREUVES ! Les égyptiens étaient noirs et sont à l'origine de toute la science moderne - youtu.be/ZP9n_ifkD7Yafriquedufutur.com/hommage-a-cheikh-anta-diop

 

 

 

Compteurs : Évasion fiscal - Dette de la france - Dette des USA - Population mondiale

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Mouvement Monnaie Juste

La lettre mensuel du MMJ s'engage à vous fournir une revue de presse dissidente à la pensée unique de marché, à la dictature financière de l'Empire euro-Atlantique. Directeur de la rédaction et responsable de la coordination nationale du MMJ : Marc Jutier - mjutier@orange.fr - Mobile : 07 68 54 92 33 - twitter. Responsable des relations internationales du MMJ : Gérard Foucher - gerardfoucher@gmail.com - twitter. Dans le cadre d'un mouvement international (International Movement for Monetary Reform), le Mouvement Monnaie Juste a pour principal objectif d'alerter les citoyens sur l'iniquité et l'absurdité du système monétaire actuel et sur les solutions de remplacement. Le constat est simple, la plupart de nos problèmes économiques, sociaux et même environnementaux viennent d'un système monétaire profondément absurde et injuste. La privatisation de la création monétaire par les ''professionnels'' de la monnaie: les banquiers, doit cesser. Le MMJ, présidé conjointement par Serge Latouche & Marie-Louise Duboin (fille de Jacques Duboin), est un mouvement trans-partis. Nous vous proposons d'animer ensemble un mouvement citoyen qui a pour but de faire de l'éducation populaire sur le problème monétaire.

Texte de présentation - Texte fondateur - Groupe facebook (2400 membres)

N’hésitez pas à faire connaître ce mouvement

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06/02/2020
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