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NAIRU : Le Chômage est-il voulu et planifié ? La face cachée du chômage

 

NAIRU : Le Chômage est-il voulu et planifié ? La face cachée du chômage

 

Le NAIRU : Non Accelerating Inflation Rate of Unemployment, littéralement le "Taux de chômage qui n'accélère pas (n'augmente pas) l'inflation". Le NAIRU, le taux de chômage en dessous duquel il ne faut surtout pas descendre, pourrait bien être le diable moderne : le chômage qui en résulte sert avant tout, et délibérément, à faire peur aux citoyens et aux salariés, afin de les rendre plus dociles, et d’obtenir d’eux et de la société, quantité de concessions. Sur les traces du mystérieux NAIRU. Le Nairu, parfois appelé taux de chômage naturel, a été mis au point dans les années 70 pour justifier l’idée qu’il est impossible de faire baisser le chômage en dessous d’un certain niveau sans relancer l‘inflation. Elle fortifie bien sûr les politiques monétaires neutres ou restrictives. Le NAIRU est omniprésent dans certains milieux, et pourtant il reste invisible aux yeux de la population. Chut, il vaut mieux ne pas s'étendre là-dessus ! Comme le déclarait en 1996 le vice-président de la banque centrale américaine, Alan Blinder, ce NAIRU est « le petit secret de la macro-économie » ("the clean little secret of macroeconomics")! Les résultats de cette investigation ont permis de mettre en pleine lumière les tenants et les aboutissants de cette explication hérétique du chômage massif et durable dans nos sociétés. Le fruit de ces travaux se trouve sur : NAIRU, Le Nom de la Ruse lenairu.blogspot.fr / lenairu.free.fr / linflation.free.fr

? Dossier complet de 12 pages en pdf (320 ko) par "Guillaume de BASKERVILLE" societal.org/docs/DOSSIER-NAIRU-CP.pdf

? Le chômage a une histoire. Documentaire en 2 parties (2 x 52 min) du réalisateur sardon Gilles Balbastre (2001) lbsjs.free.fr/Balbastre/Balbastre_chomage.htm / dailymotion.com/video/x12bjb4

 

Les discours actuels sont à la culpabilisation de ces "fainéants de chômeurs", qui ne penseraient qu'à frauder le système. Et si c'était le système qui nous fraudait tous ? À l’origine, ce sont les travaux d’un économiste d’origine anglaise, William Phillips, qui ont les premiers mis en évidence, en 1958, la relation qui existe entre fort taux de chômage et modération salariale. Se basant sur les données disponibles en Grande-Bretagne pour la période allant de 1861 à 1957, il démontra qu’il y avait effectivement une relation inverse entre la hausse des salaires des travailleurs et le taux de chômage. Le principe avancé pour expliquer cet effet est d’une simplicité enfantine : un taux de chômage suffisamment élevé fait pression sur les salariés et modère leurs velléités salariales. Dit autrement, le marché du travail est d’autant plus favorable aux entreprises que les candidats à l’embauche sont nombreux, ce qui limite l’augmentation des coûts de main d’œuvre pour les employeurs…

 

 

La volonté d'utiliser le chômage comme moyen de pression sur les salaires est manifeste. Le lien avec l'inflation, bien que moins évident, révèle l'obsession, à partir du milieu des années 60, de l'école d'économistes libérale monétariste de faire baisser celle-ci à des niveaux très bas, comme c'est le cas de nos jours. Pourquoi cette obsession ? Une phrase de Milton Friedman, gourou de la secte monétariste, semble relier inflation et travail : "Si les ménages sous-estiment le taux d'inflation effectif, ils seront enclins à offrir plus de travail, puisqu'ils surestiment le salaire réel proposé, ce qui les conduit à accepter des propositions d'emplois qu'ils refuseraient si leurs prévisions étaient correctes ".

 



12/03/2018
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