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Le vrai pouvoir. La ploutocratie d'Occident - La démocratie n'est qu'une illusion

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III – Le vrai pouvoir. La ploutocratie d'Occident

 

« Nous sommes reconnaissants envers le Washington Post, le New York Times, Time Magazine et d’autres grands journaux, dont les directeurs ont assisté à nos réunions et respecté leurs promesses de discrétion depuis presque quarante ans. Il nous aurait été impossible de développer notre Plan pour le Monde toutes ces années durant si les projecteurs avaient été braqués sur nos activités. Le Monde est maintenant plus sophistiqué et plus préparé à accepter un gouvernement mondial. La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est sûrement préférable au principe d’autodétermination nationale des peuples, pratiquée tout au long de ces derniers siècles. » David Rockefeller dans son discours à la Commission Trilatérale en 1991.

 

« Je crois absolument dans une planification mondiale totale de l’économie, des affaires sociales, de la politique, de l’armée. Nous sommes à la veille d’une transformation globale. Tout ce dont nous avons besoin est la bonne crise majeure, et les nations vont accepter le Nouvel Ordre Mondial. Quelques-uns croient même que nous (la famille Rockefeller) faisons partie d’une cabale secrète travaillant contre les meilleurs intérêts des USA, caractérisant ma famille et moi en tant qu’internationalistes et conspirant avec d’autres autour de la Terre pour construire une politique globale plus intégrée ainsi qu’une structure économique – un seul monde si vous voulez. Si cela est l’accusation, je suis coupable et fier de l’être. » David Rockefeller dans ses mémoires.

 

« Quelque chose doit remplacer les gouvernements, et le pouvoir privé me semble l’entité adéquate pour le faire. » David Rockefeller dans Newsweek International du 1er février 1999.

 

« Nous aurons un gouvernement mondial, que nous le voulions ou non. La seule question est à savoir si le Gouvernement Mondial sera instauré par l’adhésion, ou par la conquête. » James Paul Warburg (1896-1969), officier de l’OSS et membre du CFR, le 7 février 1950, devant le Sénat des États-Unis.

 

« Le but du Council On Foreign Relations (CFR) est la dilution de la souveraineté américaine et de l’indépendance nationale dans un tout puissant gouvernement mondial unique. » Chester Ward, Amiral à la retraite et ancien membre du CFR, dans un mémo en 1975.

 

« Les banquiers gouvernent le monde grâce à la dette qui correspond à l’argent créé à partir du néant. Ils ont besoin de gouverner le monde pour s’assurer qu’aucun pays ne faiblisse ou ne tente de les renverser. Aussi longtemps que les banques privées, au lieu des gouvernements, contrôleront la création de l’argent, la race humaine sera condamnée. Ces banquiers et leurs alliés ont tout acheté et tout le monde. » Henry Makow.

 

Dans cette partie, nous verrons quelle est la ''philosophie'', les manigances, les actes, mais aussi le déclin de ceux qui sont véritablement au pouvoir en Occident et quelles sont les principales organisations qui dirigent le monde occidental d'aujourd’hui aux USA – le cœur de l'Empire – et en France, vassal de l'Empire.

 

 

35 - La démocratie n'est qu'une illusion

 

La vraie démocratie est trop dangereuse pour la finance internationale, car elle peut amener au pouvoir des personnes véritablement choisies par le peuple avec des idées aussi saugrenues que la défense des intérêts nationaux, la protection sociale, la morale, l’éducation et la culture, le service public ou encore l’État de droit. Ce risque ne peut être accepté quand il s’agit de globaliser ou plus exactement d’américaniser et de subordonner les peuples au puissant réseau politico-bancaire piloté par Washington. Il est donc nécessaire de tendre vers une pensée unique. Difficile cependant de s’affranchir des élections… Dès lors il faut les truquer à l’aide de la désinformation aboutissant à la manipulation de l’opinion publique ; c’est tellement plus simple et moins risqué puisque le système est propriétaire des médias et des instituts de sondage et peut s’appuyer sur quelques dirigeants, intellectuels ou bobos, bien placés et convaincus. Preuve suprême de cet internationalisme bien loin d’être prolétarien, l’états-unien Obama apporta bruyamment son soutien, Merkel de même et l’inénarrable Junker donna sa contribution. Des étrangers intervenaient dans une élection française ! Personne n’y vit un scandale… Dans un panorama politique trafiqué et disloqué, le banquier Macron fut élu. Ajoutons que l’opération était tellement bien montée que le nouveau président a été élu alors que l’immense majorité du corps électoral lui était, sinon hostile, du moins opposée. En réalité, la démocratie française d’aujourd’hui n’est qu’une dictature qui se déguise. Elle est devenue le pire des régimes comme tous les autres démocraties occidentales ou presque. Comment faire désormais pour se séparer de celui qu’ils ont, de fait, contribué fortement à porter à la magistrature suprême ? Peut-être mettre en place une stratégie qui permette à un citoyen issue du peuple de gagner la présidentielle de mai 2022, comme une primaire anti néolibérale par exemple (voir A7).

 

Les responsables des organisations exerçant le pouvoir réel ne sont pas élus, et le public n'est pas informé de leurs décisions. La marge d'action des États est de plus en plus réduite par des accords économiques internationaux pour lesquels les citoyens n'ont été ni consultés, ni informés. Tous ces traités élaborés ces dernières années (GATT, OMC, AMI, NTM) visent un but unique : le transfert du pouvoir des États vers des organisations non-élues. Les citoyens continuent à voter, mais leur vote a été vidé de tout contenu. Ils votent pour des responsables qui n'ont plus de pouvoir réel. Et c'est bien parce qu'il n'y a plus rien à décider que les programmes politiques de "droite" et de "gauche" en sont venus à tant se ressembler dans tous les pays occidentaux. Les responsables du pouvoir économique sont quasiment tous issus du même monde, des mêmes milieux sociaux. Ils se connaissent, se rencontrent, partagent les mêmes vues et les mêmes intérêts. Ils partagent donc tout naturellement la même vision de ce que devrait être le monde idéal futur. Il est dès lors naturel qu'ils s'accordent sur une stratégie et synchronisent leurs actions respectives vers des objectifs communs, en induisant des situations économiques favorables à la réalisation de leurs objectifs, à savoir : l’affaiblissement des gouvernements, la déréglementation, la privatisation des services publics, le désengagement des États des secteurs de l'éducation et de la recherche, la précarisation des emplois et le maintien d'un niveau de chômage élevé, (NAIRU – voir A1) entretenu grâce aux délocalisations et à la mondialisation du marché du travail, ce qui accroît la pression économique sur les salariés, la réduction des aides sociales afin d’accroître la motivation du chômeur à accepter n'importe quel travail. Tous les éléments de contrôle nécessaires à une future dictature mondiale sont désormais en place. Le pouvoir n'y est plus de type représentatif ou électif, il est exercé directement par ceux qui contrôlent le système financier et la production des marchandises. Les instruments de ce pouvoir sont le contrôle de la technologie, de l'énergie, de la monnaie et de l'information.

 

Le sommet de la hiérarchie du pouvoir occidental, la classe dirigeante américaine, se maintient par des alliances de familles de la haute société ayant des styles de vie similaires, des liens dans l’industrie et qui sont membres des mêmes clubs d’élites et des mêmes écoles privées. Cette classe s’auto-reproduit et maintient son influence grâce à des institutions qui agissent dans le domaine politique, comme la National Manufacturing Association, la National Chamber of Commerce, le Business Council, la Business Roundtable, le Conference Board, l’American Enterprise Institute, le Council on Foreign Relations… . En 1956, C. Wright Mills dans son livre « The Power Elite », montre comment la Seconde Guerre mondiale a permis la cristallisation aux États-Unis d’un triple pouvoir formé des élites industrielles, militaires et gouvernementales réunies en une seule structure centralisée, motivée par des intérêts de classe.

 

Le phénomène de la soi-disant philosophe Ayn Rand qui va jusqu'à soutenir que l'altruisme est « immoral », est symptomatique de la décadence de l'Empire US. Sa philosophie est particulièrement influente dans les milieux conservateurs ultralibéraux, le cœur de l'État profond. L’influence également du philosophe Léo Strauss est particulièrement présente dans ces cercles supérieurs de généraux, d’industriels, d’universitaires et d’hommes politiques. Strauss embrassait une théorie qui séduisit les héritiers de grandes fortunes menant des vies oisives et ne se souciant que de leur intérêt. Ses idées se transformèrent en une idéologie convaincante selon laquelle les médias et le gouvernement ont coutume de soumettre les masses, alors que les vrais « nobles » poursuivent leur propre volonté sans égard pour les lois, faites pour contrôler ceux de basse extraction. Strauss aimait aussi les secrets, qu’il estimait nécessaires au contrôle de la société, car si les individus inférieurs étaient avertis de ce qui se fait, nul doute qu’ils en seraient bouleversés. « Les gens ne seront pas heureux d’apprendre qu’il n’existe qu’un seul droit naturel : le droit du supérieur à diriger l’inférieur, le maître l’esclave, le sage la foule des sots ». Léo Strauss, Albert Wohlstetter et d’autres appartenant au Committee on Social Thought de l’Université de Chicago, ont eu d’importants crédits pour promouvoir le programme des néoconservateurs à travers leurs élèves Paul Wolfowitz, Allan Bloom, Richard Perle… . L’élite des médias américains – comme en France – est le chien de garde des messages idéologiquement acceptables, elle contrôle le contenu des informations, décide de ce qui peut être diffusé. La trame d’un pouvoir diffus, opaque, presque insaisissable, qui tisse ses liens à travers des clubs fermés et des rencontres internationales, dont le forum de Davos représente l’expression la plus ostentatoire. Dans ces lieux de rencontres, d’échanges, de tractations gravitent les mêmes protagonistes, s’élaborent les analyses et les compromis qui précèdent souvent les grandes décisions. Le Bilderberg, la Commission trilatérale et les autres cercles plus ou moins à l'abri du grand public décrit ici, sont toutes des pièces de cet échiquier polymorphe, elles consolident l’alliance entre le pouvoir des multinationales, de la finance et de la politique.

 



22/03/2018
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